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Nous connaissons tous une personne de près ou de loin ayant consommé une ou plusieurs substances au courant de sa vie.

Cependant, qu’en est-il des personnes qui abusent ou dépendent de l’une ou l’autre des substances? Comment pouvons-nous les aider, les outiller, les sensibiliser, voire même, les accompagner sans se rendre à bout de souffle?

Voici quelques pistes d’action optimales visant à outiller le parent, l’oncle, l’ami, le collègue ou toute autre personne se préoccupant de l’état de la personne visée.

  • Le proche aidant est une personne clé dans le processus de changement d’une personne qui abuse ou qui est dépendante.
  • Elle doit être à l’écoute de la personne aidée tout en maintenant des limites claires.
  • Il faut être attentif à la qualité d’attention que l’on porte à la personne et se référer aux besoins (ce qui compte pour celle-ci, par exemple) de la personne désirant être aidée.
  • Il est important de respecter l’autonomie de la personne et qu’elle soit au centre des décisions la concernant. Il ne faut pas forcer la personne à arrêter ou diminuer sa consommation.
  • Le proche aidant doit éviter de faire à la place de la personne dépendante. Il faut le laisser assumer ses décisions ou ses actes commis.
  • Il est important, voire même prioritaire, de se protéger et de prendre soin de soi, en tant qu’aidant. Ainsi, il est primordial de s’offrir des moments de répit.
  • Maintenez des instants de plaisir dans votre vie. La souffrance de votre proche ne doit pas vous anéantir et prendre toute la place.
  • Il faut se respecter en tant qu’aidant. Si vous ressentez de la tristesse, de l’épuisement, de la détresse, de la culpabilité, de la honte, ou tous autres sentiments, il est possible de demander de l’aider auprès des ressources pouvant vous accompagner. Le Centre d’intervention en dépendances Adrienne-Roy est là pour vous.
Référence : PLOURDE, Chantal, Myriam LAVERTU (2019). Vivre avec un proche ayant une dépendance, Montréal, Bayard Canada Livres inc.