Qu'est-ce que la cyberdépendance?
Quand on parle de cyberdépendance, on parle de : jeux vidéo, de transactions en ligne, de recherche d’informations, de médias sociaux et de cyberpornographie. La dépendance n’est pas NÉCESSAIREMENT reliée au nombre d’heures d’utilisation, mais davantage à ses répercussions.
Quels en sont les signes?
- Diminution du réseau social au profit d’un réseau virtuel. En effet, la personne crée souvent des contacts virtuels mais perd de plus en plus ses habiletés à entretenir des contacts dans la «vraie vie». Elle se sent de plus en plus mal-à-l’aise d’entretenir de réelles discussions, elle sent qu’elle n’a rien à dire, elle a l’impression de ne pas savoir comment aborder les gens ou comment «dealer» avec les échanges. Elle se referme de plus en plus sur elle-même et ses contacts se limitent de plus en plus à des contacts virtuels.
- Augmentation de l’anxiété. En effet, la personne devient, non seulement, plus anxieuse dans ses contacts avec les gens, tel que nous avons déjà mentionné, mais également de façon générale. Elle est de moins en moins tolérante aux délais, aux frustrations et aux émotions. On observe une anxiété face au fait de perdre des points dans un jeu, ou de devoir passer à autre chose (travail, ménage, etc).
- Augmentation de la fatigue due au manque de sommeil. Beaucoup de gens peuvent rester devant leur écran jusqu’aux petites heures du matin et, par le fait même, être moins efficaces dans leur emploi ou leurs études.
- Insensibilité grandissante aux plaisirs extérieurs. Ils ont de plus en plus de difficulté à trouver un intérêt à autre chose, puisque tout ce qui est extérieur au monde virtuel leur semble ordinaire et sans intérêt.
Vous reconnaissez ces signes?
Quels sont les risques?
Le risque est en fait l’augmentation des éléments qui prédisposent la personne à abuser de l’objet en question. Que l’on parle de :
- la recherche d’identification,
- de faible estime de soi,
- de besoin d’approbation,
- de difficulté d’affirmation,
- de vulnérabilité face au rejet ou d’anxiété sociale.
En abusant de l’objet, la personne diminue son réseau de possibilités à maintenir une vie saine et équilibrée et renforcée ainsi sa difficulté à faire face à la vie.
